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Il existe deux explications pour l’origine du mot ‘césarienne’ :
Les premières tentatives de la césarienne chez les bovins ont été effectuées par Morange en 1813 et Gohier en 1816. Toutefois sans succès.Ensuite un sorte de ‘gastro-hysterotomie’ a été effectuée par différents vétérinaires, parmi lesquels Chrétien (1824), Garreau (1845) et Thierry (1873). Avec l'amélioration des techniques de l’hystérotomie en Europe, la technique de la césarienne dans le flanc droit du bovin couché a été introduite par Goffinet et Hennau en 1950. Un an plus tard Berthelon et Barone ont accompli l’intervention sur un bovin debout. En 1955, la technique de la césarienne sur un animal couché sur le flanc gauche a été décrite par Derivaux.
Le gouvernement impose de plus en plus de règles pour le bien-être des animaux. Mais l’opinion publique aussi y attache beaucoup d’importance. Pour effectuer des opérations il doit y avoir une nécessité médicale. Telle nécessité est par exemple pour éviter un décès, la mutilation ou le mal.La césarienne chez le bovin se fait à cause d’une telle nécessité. Celle-ci consiste d’une diagnostic que l’accouchement normal soit difficile, voire impossible (dystocie). Ce diagnostic est fait après une interview avec l’éleveur, suivi par exécution d’un examen vaginal.
L’exécution d’une césarienne est un acte vétérinaire, où l’éleveur s’occupe de quelques éléments importants :
Dans la pratique on laisse de plus en plus à l’éleveur la postcure pour la vache qui vient de vêler. Il est recommandé de prendre la température de la vache chaque jour pendant 5 jours et de réagir quand la température dépasse 39,5°C. La fièvre peut indiquer le début d'une péritonite ou d’une métrite (inflammation de l’utérus).